Bief et maison de Maître :
Canal qui conduisait l’eau jusqu’aux usines textiles…
Ce canal conduisait l’eau jusqu’aux métiers des usines textiles. De l’autre côté du pont, l’usine St-Joseph
(début du XIXe siècle) conserve sa maison de maître.
A l’arrière, se succédaient le moulinage, la maison du contremaître et une roue hydraulique, alimentée par un canal aérien. Cette usine se consacra uniquement au moulinage (étape de torsion du fil avant son tissage) jusqu’à son arrêt entre les deux guerres.
Le grand Bâtiment :
Projet destiné à un tissage unique en Europe, les foulards…
En 1819 débute la construction du « Grand Bâtiment », destiné à un tissage unique en Europe à
l’époque, celui des foulards. En 1831, on construit un atelier d’impression sur tissus. Cette entreprise va réunir peu à peu toutes les étapes du travail de la soie : filage des cocons, moulinage, tissage, teinture et impression des tissus.
Dans les années 1880, le bâtiment « La Rotonde », dans le virage en équerre de la Montée des Fabriques, sort de terre. Seront placées à l’intérieur deux machines à vapeur, d’où la grande cheminée, encore présente.
En 1950, le tissage est encore pratiqué sur deux étages ; l’activité cessera dans les années 1980.
Les usines Sainte-Julie et Sainte-Marthe :
Ces deux usines ont été édifiées dans les années 1850…
Sainte Julie est destinée, dès sa construction, au moulinage et le restera jusqu’à son arrêt en 1971.
Sainte Marthe est un bâtiment imposant, de 70 m de long et 17 m de haut. Dès sa création, deux étages sont affectés au tissage, le rez-de-chaussée abritant un atelier de dévidage de cocons. Deux dortoirs permettaient de loger les ouvrières n’habitant pas Saint-Julien.