La ventellerie : 

La ventillerie, aide à « ventiler » les eaux du Furan…

Assécher la zone de construction du barrage :

Le chantier du Gouffre d’Enfer démarre à l’été 1859. On commence par la ventellerie pour détourner la rivière et assécher la zone de construction du barrage. Cet édifice technique se présente comme un pont avec 10 arches étroites surmontées de treuils. 5 vannes sont fermées côté réservoir, 5 autres détournent le cours du Furan dans le canal de dérivation.

Gérer l’eau du site :

L’ouvrage sera ensuite le centre névralgique pour gérer l’eau du site : c’est ici que l’on va maîtriser la hauteur du réservoir du barrage, l’alimentation des usines de la vallée et que l’on va pouvoir écrêter les crues.
Le réservoir du barrage doit être maintenu à un niveau constant pour garantir l’alimentation en eau potable
de Saint-Etienne. Si le niveau baisse, le gardien compense et ouvre les 5 vannes de gauche. En cas de crue,
la ventellerie laissera monter le niveau du barrage et si besoin dirigera une partie du flot dans le canal de
dérivation (via les 5 vannes de droite).

 

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L’aqueduc des Sources et des Fontaines : 

Qui se souvient combien cet aqueduc fut indispensable à la ville de Saint-Etienne au XIXe siècle ?

Qui se souvient combien cet aqueduc fut indispensable à la ville de Saint-Etienne au XIXe siècle ? Construit simultanément avec le barrage du Gouffre d’Enfer, l’ouvrage doit améliorer l’alimentation en eau de la ville par les bornes fontaines, mais également parer aux incendies, fournir les jets d’eau des places publiques et améliorer la propreté des rues : les esprits sont encore marqués par une grave épidémie de typhoïde. Le chantier s’ouvre en 1859 et se termine en 1862. Sur environ 1000 ha, les eaux d’une vingtaine de sources et de petits ruisseaux sont captées pour être acheminées jusqu’à l’aqueduc. Le 1er janvier 1863, tout Saint-Etienne salue l’arrivée d’une eau pure et limpide ! 17 km de parcours et 565 mètres de dénivelé !
L’aqueduc longe le Furan sur sa rive gauche jusqu’au futur Pas-du-Riot, second barrage construit en
1878 pour compléter le Gouffre d’Enfer qui atteignit très vite ses limites.
Il traverse en rive droite ici même, contourne le Gouffre d’Enfer et retourne dans la vallée du Furan
après avoir traversé Roche Corbière terminant sa course au Portail-Rouge, à St-Etienne.

 

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Le Lavoir :

Ce lavoir a plus de 100 ans !

Les dames y menaient leur lessive avec une brouette. Elles plaçaient leur benon à côté d’elles, pour mettre le linge une fois lavé. Elles utilisaient une planche en bois, qu’on encastrait sur le rebord en ciment pour avoir moins froid. C’était dur, surtout en hiver, avec la neige.

On leur apportait de l’eau très chaude, pour réchauffer un peu l’eau et les mains. Certaines lavaient tous les quinze jours, cela faisait un gros paquet à transporter. D’autres étaient laveuses de profession. Tous les samedis, l’ouvrier de la commune nettoyait le lavoir en raclant les bords.

 

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