Les caractéristiques hydrologiques du massif du Pilat ont, en particulier, façonné le développement économique du territoire en permettant l’apparition d’une industrie utilisant l’eau comme force mécanique et électrique (passementerie, rubanerie, trempage des métaux, en particulier).

Il existe de nombreuses traces de ce développement et, dans certains cas, des entreprises sont encore en activité dans ce patrimoine industriel sans qu’elles aient, toutefois, encore recours à l’énergie hydraulique.

Grâce au Programme « Leader +  » initié par le Parc du Pilat, la Communauté de Communes a pour projet de valoriser son patrimoine hydraulique, en le faisant découvrir via des activités touristiques, culturelles, historiques et pédagogiques (projet de mise en place d’une microcentrale sur le site du Noharet). Notre intercommunalité souhaite ainsi contribuer à la réhabilitation de ce patrimoine industriel à des fins de valorisation énergétique dans le cadre du développement des énergies renouvelables.

Suite à de nombreuses études d’impacts environnementales, techniques et économiques, ce projet initié en 2004 et qui associe tous les acteurs de l’eau, a reçu une autorisation préfectorale en 2010.

La Communauté de Communes des Monts du Pilat a travaillé en partenariat avec le SIEL 42 (Syndicat Intercommunal d’Energie de la Loire), les services de ces deux instances ayant été accompagnés par un bureau d’études spécialisé en qualité de maître d’œuvre. Ils ont réussi à recréer ainsi cette micro-centrale afin d’utiliser la force motrice de la rivière pour fabriquer du courant comme jadis.

Les ouvrages ont été mis à la disposition du SIEL qui a pris en charge l’investissement et assurera l’exploitation. Les travaux se sont déroulés de l’automne 2012 au printemps 2013. Ils ont consisté à remettre en service les ouvrages de prélèvement de l’eau à la rivière, réhabiliter les biefs et créer une canalisation de transfert jusqu’à la turbine. Des ouvrages annexes ont été aménagés, comme une chambre de restitution de l’eau à la rivière ou encore un système de dévalaison pour permettre aux poissons de franchir l’obstacle.

Chaque année, l’équipement produira environ 320 000 kWh soit la consommation d’électricité de plus de 130 ménages (hors chauffage).