La Baignoire des Gaulois

Site enchanteur, une mystérieuse pierre au fond du petit bois …

De l’eau, par Toutatis ! On peut tout supposer de ce site enchanteur lorsque l’on observe la mystérieuse pierre au fond du petit bois. La roche a été profondément creusée. A l’une des extrémités de l’excavation, se
situe une sorte de rigole pouvant servir à l’évacuation de l’eau. Lieu de sacrifice ou de stockage… le mystère reste entier. L’origine celtique du nom du lieu-dit, Joanabel, et la forme de baignoire prêtée à la pierre sont à l’origine du nom donné au site. Une appellation qui date seulement de l’époque moderne.

 

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Le lavoir et ses souches de tilleul

Qu’est devenu le tilleul légendaire ?

Le lavoir de Burdignes fut pendant des siècles, indissociable d’un
tilleul à la longévité exceptionnelle. Ce « tilleul de Sully » remonterait à une décision du ministre
d’Henri IV, de faire planter des tilleuls dans les villages pour abriter les assemblées villageoises tenues au
sortir de la messe. Ce tilleul s’est reposé longtemps sur une « béquille », déjà visible sur les cartes postales
du début du XXe siècle. Les champignons, la météo l’avaient fragilisé. Il dut être abattu en mai 2014,
l’une des branches maîtresse étant tombée.

 

 

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La Tour de Montchal

Vestige du donjon du château de Burdignes, qui avait le rôle de gardien de la vallée du Rhône.

Un donjon emblématique. Durant cinq siècles, c’est autour de ce château que se déroule l’histoire de Burdignes. Il ne reste aujourd’hui qu’un pan de mur qui surplombe le hameau.« C’est par un beau temps d’été qu’il faut monter à Montchal, car sous le grand soleil, c’est un immense paysage que l’on domine. » Cette phrase de Marguerite Gonon, historienne, définit clairement le rôle de cette puissante forteresse édifiée avant l’an Mil.
La Tour de Montchal, autrefois gardienne de la vallée du Rhône, surveillait la voie impériale sur la rive droite
du fleuve. Le donjon abritait seulement soldats et guetteurs ; en cas de danger, on se mettait à l’abri des
fortifications, dont les murs se devinent encore sous l’herbe rase. Face à la tour, sa rivale, la forteresse d’Argental ne se distingue plus que par son donjon. Le baron Guy d’Argental mena plusieurs batailles contre Montchal qui résista jusqu’à la fin du XVe siècle. La lente agonie du château. Pendant la Guerre de Cent ans (XIV-XVe siècles) Montchal retrouva son rôle de surveillance, mais la découverte de la poudre à canon rendit ses murailles vulnérables : les boulets y creusèrent des brèches. Montchal fut abandonné et devint carrière de pierres pour les maisons paysannes qui se construisaient à ses pieds. Lors de la Révolution, les murailles restantes furent démolies, excepté les murs du donjon. Les assauts du temps ont peu à peu dégradé ces ruines. A l’automne 1999, les habitants de Montchal ont décidé d’oeuvrer pour conserver le pan de mur restant,
emblème du hameau. Cette consolidation a permis à la tour de résister à la tempête qui sévit en décembre
cette même année.

 

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